JARDINS Fleuris, Perchés ou partagés… ?

Depuis quelques années les initiatives fleurissent en milieu urbain et péri-urbain dans le monde entier, toits végétalisés, fermes urbaines, jardins partagés…

TOURS HABITAT, qui loge près de 15 700 familles sur TOURS, a lui aussi décidé de sauter le pas du développement du « végétal en ville ». Dans cette dynamique, plusieurs acteurs : locataires, bailleur et collectivités sont investis.

Locataires, bailleurs, ville de Tours… tous acteurs pour développer le végétal en ville.

Ces espaces végétalisés partagés

Tomates, courgettes, ciboulette… poussent entre les immeubles du quartier des Fontaines. Il s’agit du Jardin de Berthe, ouvert à tous et géré par l’APF (Association des Paralysés de France).

Les jardins partagés se sont à la fois des potagers où sont cultivés aromates, fruits et légumes, mais aussi des lieux d’échanges.
Le but n’est pas toujours la récolte mais ce qui se passe autour, les relations entre les habitants et la rencontre entre générations ou entres cultures.

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« Comment cuisiner des patates douces ?.. ».

Certains habitants ne participent pas forcément aux travaux de jardin mais sont partants pour donner des astuces et recettes de cuisine. Aurélie Thomas, habitante du Sanitas, à l’initiative du « Planitas » au Sanitas.

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Planter, désherber, arroser … pas toujours facile de faire vivre ces espaces au quotidien. Il faut des volontaires, des passionnés, des habitants « moteurs » pour animer les jardins  sur le long terme.

Sur certaines initiatives, les centres sociaux ou les associations se mobilisent pour se retrouver régulièrement autour d’activités sur le jardin. Parfois c’est un peu plus compliqué et d’une année sur l’autre, les participants changent de logement ou ont moins de temps à y consacrer. Il faut se dire qu’il s’agit parfois de jardins éphémères.
Grégoire Simon, Directeur Général de TOURS HABITAT

Retrouvez les initiatives ici ! (lien carte «  jardins et espaces naturels » IN SITU juillet 2016)
Si des espaces partagés ont été oubliés, n’hésitez pas à nous transmettre les infos- ici.(adresse mail julie)

 

Les Jardins Perchés : un maraîcher bientôt sélectionné

Cette fois, on ne parle pas de jardins partagés, quoiqu’un espace de partage avec les locataires est envisagé, mais d’une activité de maraichage professionnelle.

76 appartements, des serres en toiture et un potager au sol : nous sommes dans la résidence « Les JARDINS PERCHÉS ».

2 000m² seront consacrés à la culture, cette expérimentation prévoit donc une cohabitation entre des lieux de vie et une activité d’agriculture urbaine.

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Initialement, c’est une demande de notre Vice-Présidente, Mme Schalk-Petitot, élue de la ville de Tours, de faire rimer performance énergétique avec une présence végétale forte et assumée. Après l’exploration de plusieurs pistes, nous avons imaginé développer des espaces verts qui permettraient à un professionnel d’en vivre pour ainsi assurer la pérennité du système.

Aline Rollin, adjointe au Directeur Développement et aménagement

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La résidence est en cours de construction, il faudra attendre la fin de l’année 2019, voir 2020 pour les premières récoltes et faire un premier bilan avec le maraicher de ce projet innovant.

 

Le concours des balcons fleuris 2018

Cette année encore, la ville de Tours organisait son célèbre concours récompensant les balcons et jardins fleuris.

Mme SANTA MARIA, locataire au Sanitas, a reçu le 2nd  prix dans la catégorie «  Balcons fleuris »

 

Un entretien des espaces vert en zéro phytosanitaire : « vive les herbes folles »

« L’entretien naturel,
n’est pas un mauvais entretien »,

Laurent Guillon, Responsable des espaces verts TOURS HABITAT

Des nouvelles techniques plus respectueuses de l’environnement mais moins rapides et radicales sont mises en place progressivement, éliminant tout produits phytosanitaires.

Mettre en place une gestion des espaces verts plus respectueuse de l’environnement implique une autre façon de penser, d’aménager et d’entretenir les espaces extérieurs.

Il faut accepter la présence de végétation spontanée au pied des arbres ou sur les aires de jeux.Elle n’est pas un signe d’abandon de l’entretien mais au contraire, elle est indispensable à la biodiversité.